RELATIONS BILATERALES

COOPERATION POLITIQUE & ODA

ODD/SDGs

Une variété d’organisations et de groupes, y compris des gouvernements ainsi que des organisations internationales, des organisations non gouvernementales (ONG) et des entreprises privées, apportent une aide financière aux pays en développement pour le développement socio-économique. L’APD, telle que définie par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), doit répondre aux trois exigences suivantes :

Elle doit être entreprise par les gouvernements ou les agences gouvernementales

  • L’objectif principal est la promotion du développement économique et du bien-être dans les pays en développement
  • Il a des conditions concessionnelles, ayant un élément de subvention d’au moins 25%

Remarque : L’élément don mesure la concessionnalité ou la « souplesse » des conditions financières d’un prêt. Plus le taux d’intérêt est bas et plus la période d’échéance est longue, plus l’élément de subvention est élevé, ce qui signifie qu’il est plus avantageux pour l’emprunteur. L’élément de subvention pour une subvention est de 100 %.

L’APD se divise en gros en aide bilatérale, dans laquelle l’aide est accordée directement aux pays en développement, et en aide multilatérale, qui est fournie par l’intermédiaire d’organisations internationales. La JICA fournit une aide bilatérale sous forme de coopération technique, de prêts d’APD japonais et de dons.

  • Type de projets soutenus par le gouvernement japonais en RDC 

     Les principaux domaines d’intervention de l’APD :
   – Education (primaire, secondaire ou formation professionnelle)
   – Santé
   – Services Sociaux de base (ex. service pour femmes, enfants abandonnés, handicapés)
   – Environnement
   – Agriculture
   – Eau Potable

Les objectifs de développement durable sont un appel universel à l’action pour éliminer la pauvreté, protéger la planète et améliorer le quotidien de toutes les personnes partout dans le monde, tout en leur ouvrant des perspectives d’avenir. Au nombre de 17, les objectifs de développement durable ont été adoptés en 2015 par l’ensemble des États Membres de l’Organisation des Nations Unies dans le cadre du Programme de développement durable à l’horizon 2030, qui définit un plan sur 15 ans visant à réaliser ces objectifs. 

Dans le cadre du processus formel de suivi et revu intergouvernemental de l’Agenda 2030, la République Démocratique du Congo (RDC) a été retenue parmi les 47 pays pour présenter son premier Rapport d’Examen National des Objectifs de Développement Durable dont le thème est : « Action accélérée et voies transformatrices : réalisation de la décennie d’action et de résultat de développement durable ». Ce Rapport sera présenté au Forum Politique de Haut Niveau sur le Développement du 7 au 17 juillet 2020, sous les auspices du Conseil Économique et Social (ECOSOC) des Nations Unies. Dans cette perspective, la RDC, à travers le Ministère du Plan, a initié, dès septembre 2019, un processus de sensibilisation, d’information et de plaidoyer auprès de toutes les parties prenantes, sur la base d’une forte appropriation politique. Une série d’activités visant à informer, sensibiliser et à collecter les informations auprès des parties prenantes ont été organisées via des colloques, des ateliers, des conférences-débats.

Potentiel des ressources minières par Province/ Mineral Resource Potential by Province
  • Les gisements de BANALIA ont une teneur en fer élevé plus de 65 % (faible teneur en Si02).
  •  Les minerais de (magnétites, hématites, mastites, goethites) au Katanga ont une teneur variante entre 54 et 66 % de fer et 3 et 21 % de silice sans beaucoup d’impuretés.
  •  Chrome et Nickel ont une teneur moyenne de 1,45 % et 3,8 % Cr. Le gisement de Vanadates de Plomb a une teneur moyenne en minerai de 25 à 30 % en plomb, et 5 à 6 % en vanadium, etc.
  •  La bauxite se rencontre à Sumbi et à Sanzala avec une teneur de 48% Al.
  •  Les ressources de phosphate de Fundu Nzobe dans le district du Bas-fleuve sont estimées à 70 millions de tonnes brutes ont une teneur moyenne de 27% en P2O5. A Kanzi, les mêmes ressources sont estimées à 25 millions de tonnes à une teneur moyenne de 17% en P2O5. A Vangu, elles sont estimées à 20 millions de tonnes à 22% de P2O5.
Hydrocarbures

Les découvertes de pétrole et de gaz dans l’est du pays donnent à la RDC les deuxièmes plus grandes réserves de pétrole brut en Afrique centrale et australe. Ces réserves sont principalement situées dans les quatre grands lacs bordant la Tanzanie, le Burundi, le Rwanda et l’Ouganda. La RDC a des réserves prouvées de 180 millions de barils, bien que les estimations des réserves pétrolières totales dépassent 5 milliards de barils. Actuellement, la production pétrolière congolaise est limitée au bassin côtier, produisant 25 000 barils par jour de production offshore, tous exportés.

Outre les grands gisements pétroliers récemment identifiés, la RDC pourrait détenir jusqu’à 30 milliards de mètres cubes de méthane et de gaz naturel dans les trois principaux gisements de pétrole. Le lac Kivu, frontalier du Rwanda et du Burundi, contient près de 60 milliards de mètres cubes de méthane dissous dans ses eaux. Au-delà des 60 milliards de mètres cubes de méthane estimés dans le lac Kivu, le lac génère jusqu’à 250 000 mètres cubes de méthane par an.

Potentiel

6% des réserves de pétrole de l’Afrique, dont :

  •  Bassin littoral (5 992 Km2, Province du Kongo Central)
  •  Bassin sédimentaire du bassin central (800 000 Km2) dont 32 blocs non alloués pour le moment
  •  Bassin de la branche orientale du Grand Rift Est Africain
  •  Albertine Graben (5 blocs, 1 ouvert à l’exploitation)
  •  Tanganyika Graben (11 blocs)
  •  Lac Kivu (ouvert à l’exploitation du gaz de méthane)
  •  Lac Upemba
INDUSTRIE
Objectifs

L’industrie est l’un des secteurs ciblés dans le PNSD pour Faire de la RDC un pays à revenu intermédiaire à l’horizon 2030 et à revenu élevé à l’horizon 2050.

C’est dans cette optique que le pays a adopté en janvier 2020 le Document de la Politique et des Stratégies Industrielles (DPSI) qui est la déclinaison du PNSD et de la DSRP 2. La vision de cette politique consiste à doter la R.D.C d’un tissu industriel dynamique, compétitif, responsable en matière d’environnement et de développement durable fondée sur l’élargissement de la chaîne de création des valeurs pour plus d’emplois décents en vue de contribuer à l’éclosion d’une économie diversifiée et compétitive.

Pour ce faire, le Gouvernement compte soutenir conjointement les industries d’exportations (IE) et celles pouvant garantir la substitution des importations (SI) par des produits générés localement.

Potentialités

La R.D. Congo dispose de plusieurs potentialités pour développer son secteur industriel, à savoir :

  •  Main d’œuvre abondante et bon marché ;
  •  Diversité des matières premières (bois, pétrole, minerais, quartz, etc.), favorables au développement du tissu industriel national ;
  •  Marché global intérieur de plus de 90 millions de consommateurs potentiels, extensible au niveau sous régional ;
  •  Existence de 80 millions d’hectares de terres arables favorables au développement de l’agro-industrie ;
  •  Existence d’une part importante de marché dans les différentes filières industrielles, etc.
ENERGIE

Le fleuve Congo avec son bassin à cheval sur l’Equateur, offre à la RDC un potentiel énergétique exploitable évalué à100.000 MW, répartis sur 780 sites situés dans 145 territoires et 76.000 villages. Ce potentiel représente environ 37 %du potentiel total africain et près de 6% du potentiel mondial.
La RDC possède en outre d’importantes potentialités en ressources d’énergies renouvelables telles que la biomasse,l’éolienne, le solaire, le biogaz, le biocarburant, etc.
Concernant particulièrement le projet Grand INGA, il y a lieu de noter que sa puissance potentielle est de l’ordre de 39000 MW.