PRÉSIDENCE DE LA SADC : LE CHEF DE L’ETAT FÉLIX TSHISEKEDI PASSE LE TÉMOIN AU PRÉSIDENT ANGOLAIS JOAO LOURENCO

Après une année à la tête de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), le Président Félix TSHISEKEDI a passé le bâton de commandement à son homologue angolais João Lourenço ce jeudi 17 août à Luanda, en Angola.

Cette cérémonie de passation des pouvoirs a eu lieu durant le 43ème Sommet ordinaire des Chefs d’Etat et de gouvernement de cette organisation régionale.

Faisant le bilan de son mandat, le Chef de l’Etat a salué la solidarité des États membres de la SADC qui ont pris « la décision courageuse de déployer une mission en RDC (SAMIDRC) pour soutenir les efforts de lutte et de neutralisation des activités du groupe terroriste M23». Le Président de la République a indiqué que « la résurgence du M23 soutenu par le Rwanda a engendré de graves violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire à l’Est de la RDC.»

XXIIIème Sommet des Chefs d'Etat de la CEEAC à Libreville

#RDC 01.07.2023I #CEEAC
Le Président Félix Antoine Tshisekedi prend part, ce samedi à Libreville au Gabon, à la XXIIIème session ordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC).
« Relever le défi du financement de la Communauté pour accélérer le processus d’intégration de la région Afrique et soutenir la mise en œuvre de sa réforme institutionnelle », est le thème principal de ces assises. Les participants veulent repenser le mécanisme interne de financement de cette institution sous-régionale après le constat d’échec de l’initiative de la Taxe d’intégration communautaire (TIC) issue d’un prélèvement de 0,2 % des transactions économiques.
Dans son allocution d’ouverture, le président du pays hôte et président en exercice de la CEEAC, Ali Bongo Ondimba, s’est justement apaisanti sur le manque des moyens de la CEEAC. Pour lui et pour les autres intervenants, le sommet de Libreville est l’occasion indiquée de réfléchir sur les ressources financières qu’il faut pour l’émergence de cette organisation. Il s’agit, de l’avis de tous, de casser ce paradoxe d’une communauté économique régionale dotée d’un potentiel de richesse important mais qui peine à mobiliser les moyens pour son bon fonctionnement.
Outre cette problématique, les Chefs d’État et de gouvernement de la CEEAC discutent également des questions relatives à la guerre au Soudan et à l’agression de la République démocratique du Congo (RDC) par le Rwanda.
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La nouvelle carte d'identité nationale

Kinshasa, vendredi le 30 juin 2023
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a reçu, ce vendredi 30 juin à Kinshasa, le premier modèle de la nouvelle carte d’identité nationale délivrée par l’Office national pour l’identification de la population (ONIP).

C’était au cours d’une cérémonie organisée à l’esplanade du ministère national de l’Intérieur, Sécurité et Affaires coutumières. Soucieux d’octroyer une véritable pièce d’identité sécurisée aux Congolais, le Chef de l’État a donné à l’ONIP les moyens de sa politique pour traduire cette volonté en une réalité tant attendue depuis près de 40 ans. En ce jour de la célébration des 63 ans de l’indépendance de la République démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi a reçu cette première carte d’identité en tant que Premier citoyen de la République.

 

Cette opération a été rendue possible après la publication, par le Premier ministre Sama Lukonde, du décret numéro 22/09 du 02 mars 2022 portant organisation de la mutualisation des activités opérationnelles dans le cadre de l’identification de la population et du recensement général de la population et de l’habitat. Ensuite, le vice-Premier ministre  et ministre national de l’intérieur, Peter Kazadi, a à son tour créé une commission ad hoc chargée d’établir le processus d’octroi d’une carte d’identité nationale à la première moitié de l’année 2023.

Depuis 1984, le régime du Maréchal Mobutu avait lancé sans succès le processus de délivrance d’une carte d’identité pour remplacer la carte pour citoyen de couleur verte. Mais cette opération s’était limitée à quelques zones (communes) de la ville de Kinshasa. C’est ainsi que les Zaïrois (Congolais) ont commencé àutiliser concomitamment plusieurs cartes pour s’identifier : la carte pour citoyen de couleur verte, la carte d’identité de 1984, l’attestation de perte de pièces d’identité, et même la carte d’électeur qui fait encore office de carte provisoire d’identité aujourd’hui.

63ème anniversaire de l'indépendance de la RDC discure du Président.